Avec des taux faibles sur les placements d’épargne et une baisse drastique des rendements de l’assurance-vie , les particuliers ne savent pas toujours où donner de la tête pour préserver leurs avoirs de la dégradation de l’Euro. Comment faire pour cette année qui vient ? Voici quelques pistes.
Le livret A demeure toujours une valeur sûre
Inutile de garder toute son épargne sur son compte bancaire même si les taux arrivent à des valeurs planchers. Cette mauvaise pratique entraîne nécessairement des dépenses supplémentaires, bien qu’elle permette de préserver une certaine liberté d’esprit. Dans un contexte où l’inflation repart à la hausse, les épargnants pourraient voir leurs économies fondre comme neige au soleil puisque dans cette situation, le capital se déprécie avec le temps. Pour l’heure, le Livret A semble protéger son détenteur de cette détérioration avec un taux de rendement de 0,75. En outre ce type d’épargne apparait comme l’élément clé pour associer ses dépenses courantes avec les provisions à court terme.
L’assurance-vie apporte de la transversalité dans son épargne
A cela, il faut retenir que l’assurance-vie apporte quelques intérêts sur le plan fiscal car elle fait bénéficier d’exonérations sur le revenu. L’efficacité de l’assurance dépend de la durée, c’est pourquoi il parait nécessaire de déposer ses fonds sans compter pour autant y toucher pendant un certain temps. Cependant, même si les conditions de l’assurance-vie se détériorent dans le segment des valeurs monétaires, les produits qui s’orientent vers les marchés émergents ainsi que les obligations d’entreprises gardent le vent en poupe.
En l’espèce, la banque applique des frais à chaque versement ce qui amoindrit son efficacité la première année. Ce taux qui oscille autour de 1% en fonction du type de contrat devra s’amortir sur plusieurs années ce qui prévaut une stratégie à moyen terme.
Performances rime avec risques
Si l’épargnant cherche de la performance alors les produits dits à risque répondent davantage à ses souhaits. Toutefois cette méthode se jauge sur du long terme dans une durée comprise entre cinq et dix ans. Au moindre assombrissement du marché, ce sont les avoirs qui dégringolent.
Le pire reflexe que prennent les investisseurs les moins avertis, c’est de vendre à ce moment précis. C’est la raison pour laquelle il vaut mieux avoir les reins solides pour compter faire progresser son épargne avec des obligations plus risquées ou des actions qui varient selon les performances des entreprises.