Le marché du camping vit depuis une décennie une petite révolution pour se concentrer vers une montée en gamme et proposer des services toujours plus exclusifs. Comment les propriétaires de mobil-homes peuvent-ils profiter de cette manne, grâce à la location saisonnière ?
Un marché en pleine mutation
Les habitués des campings ne sont plus vraiment les mêmes depuis dix ans. Ce marché tend de plus en plus vers une clientèle plus exigeante et plus urbaine qui cherchent la tranquillité et la nature. Pour répondre à ces nouveaux besoins, les campings diversifient leurs offres entre juchés sur les hauteurs des arbres et les logements plus confortables qu’offrent les mobil-homes et les chalets. Dans un tel contexte, les petits campings qui se contentent de proposer de simples places n’arriveront plus à attirer des vacanciers en quête de loisirs et de nouveauté.
Alors que la France a vu plus d’un millier de campings disparaître depuis le début de ce siècle, les nouveaux complexes affichent des rendements plus élevés qu’un hôtel ou un restaurant (autour de 10% contre 7% pour l’hôtellerie) et une progression du secteur de plus de 20% par an. À ce jour, c’est une véritable course vers la démesure, où se ruent les investisseurs de grands complexes de loisirs. Toutefois, les petits propriétaires de mobil-home ne sont pas pour autant oubliés. Ils peuvent espérer mettre leurs biens à la location dans des centres de vacances de moyennes tailles tout en profitant de leurs villégiatures.
Acheter une résidence de loisir pour amortir ses frais de vacances
La mise en location de son bien de vacances répond à deux objectifs. D’un côté, l’exploitant limite ses investissements en proposant des places disponibles à des propriétaires de mobil-home et percevra une commission. D’un autre côté, le propriétaire peut librement louer à un exploitant pour amortir les frais d’acquisition. Attention tout de même pour les détenteurs d’un tel logis qui devront payer de lourds frais en cas de déménagement auprès d’un spécialiste. Il convient de bien analyser sa situation géographique avant de se lancer dans une telle aventure.
Néanmoins, le droit d’implémentation des mobil-homes appartient au Code de la route ce qui assouplit sa réglementation. Concrètement, il ne nécessite aucun permis de construire et s’installe librement. À contrario, l’installation des chalets de vacances appartient au droit de la construction et font l’objet d’un contrôle plus renforcé (ils se limitent selon le nombre de places libres).
Financer son pied-à-terre
Pour boucler le budget d’acquisition, il existe de nombreux outils financiers qui s’adaptent à chaque situation. Dans un premier temps, il se peut que l’acquisition d’un habitat de loisir s’intègre dans l’acquisition du terrain. À ce titre un crédit immobilier peut intégrer le financement. Son acquisition seule ne pourra faire l’objet d’un tel crédit et sera assimilée par la banque comme un emprunt à la consommation. Toutefois, le regroupement de crédit peut intervenir en réunissant le crédit immobilier de son logement principal à celui du nouveau projet. Pour ce faire, une simulation permet au porteur de projet de visualiser son taux, et sa nouvelle mensualité.