Quels livrets choisir entre la constitution d’un fond de roulement et la valorisation de son épargne

Avec des taux d’intérêt faibles, il devient compliqué de faire le bon choix entre un placement garanti et un investissement certes plus dynamique, mais qui comporte des risques pour retrouver le capital de départ à terme.

Constituer un petit capital et un fonds de roulement

Concevoir une épargne saine et dynamique demande une certaine rigueur, mais aussi de la stratégie. En effet, la mise en place d’actions coordonnées dépend de l’âge, des habitudes de consommation et des revenus. En prenant en compte ces éléments, l’épargnant détermine les plans et comptes épargne qu’il sélectionne. Si l’épargnant réussi à obtenir de la marge à chaque fin de mois, il pourra alors ouvrir d’autres comptes épargne. Ce dernier doit également veiller à garder un cap devant son conseiller bancaire.  Cela l’aidera à mieux maîtriser son budget et d’éviter des découverts intempestifs coûteux en frais. Ensuite, le passage à un fonds de roulement équivalent à la somme des revenus en avance, facilitera la constitution d’une épargne plus solide pour faire face aux gros investissements à venir, comme un véhicule ou le réaménagement de son habitat. Ce moment est le plus difficile puisque le consommateur doit faire face à la fois à des coûts liés à son mal-endettement tout en réduisant son budget pour atteindre son objectif. Dans certains cas, un rachat de crédit peut être une possibilité pour se libérer du reste à vivre.

Afin d’atteindre ses objectifs, l’épargnant se focalise uniquement sur un seul compte pour y déposer les fonds. Il peut opter pour plusieurs options de livrets d’épargne comme par exemple le livret d’épargne populaire s’il n’est pas imposable. Le LEP plafonné à 7 700€ apporte aux épargnants non imposables une rémunération plus élevée que les autres produits (1.25% en 2018). Dans le cas où l’épargnant contribue à l’impôt sur le revenu et que son plafond dépasse celui du LEP, l’épargnant peut se tourner vers un livret de développement durable et solidaire (avec un taux d’intérêt fixé à 0,75%/an en 2018).

Bloquer son épargne avec une petite somme (minimum 45€/mois) demeure la meilleure manière de se constituer une épargne à long terme. À l’origine, le PEL était destiné à cela au moment où les taux de l’emprunt immobilier étaient si élevés, qu’il fallait ajouter à son financement un apport conséquent (entre le tiers et la moitié du projet). Malgré la dépréciation de sa rémunération fixée à 1% en 2018, ce plan reste intéressant et peut se compléter au Compte Épargne Logement (CEL) pour l’obtention de conditions privilégiées au moment de la contraction d’un emprunt immobilier.

Comment passer le cap d’épargnant à investisseur en douceur

L’épargnant, s’il souhaite dynamiser ses avoirs, peut orienter ses fonds vers des achats de valeur tels que les fonds monétaires, les bons du trésor, les actions ou les matières premières comme l’or. Pour ce faire, il est complexe de bien choisir le support financier adéquat qui détermine l’imposition d’une part mais aussi la facilitée de gestion d’autre part. Bien souvent les épargnants parlent d’assurance-vie comme d’un produit financier, or il n’en est rien. En effet l’assurance-vie sert de support pour y intégrer des valeurs qui sont souvent proposées uniquement dans la banque détentrice. Par conséquent, il devient difficile de transférer ces valeurs lors d’un changement de banque.  Ce qui convient de retenir, c’est qu’une assurance-vie n’est pas un simple livret mais plutôt un support qui répond  à des règles fiscales bien établies. L’épargnant y intègre des valeurs selon son objectif fiscal ou de rémunération espérée.  Si l’épargnant s’oriente vers des supports pour y intégrer des valeurs, il peut opter pour un Plan Épargne Action (PEA) ou un Compte Épargne Action (appelé aussi compte titre). Dans celui-ci, l’investisseur peut  détenir des valeurs de placement cotées ou non cotées comme des actions, des emprunts d’état ou d’entreprise, mais aussi des valeurs de placement (appelé aussi SCPI ou SICAV). La différence entre ces deux formes de détention est avant tout fiscale puisqu’une exonération d’impôt concerne le PEA selon la durée de garde et la législation en vigueur (pour en savoir plus sur la fiscalité des PEA). Bien évidemment, rien dans ces exemples ne garantit le capital de départ. C’est pourquoi l’investisseur se doit de prendre connaissance des risques qu’il engage envers ces produits financiers.

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