Investir en immobilier à l’étranger avec la sécurité du droit Français

Comment préparer son projet immobilier à l’étranger? Il existes plus de possibilités que l’on imagine.

Acheter un bien à l’étranger avec la même protection juridique nationale

Il devient de plus en plus courant d’investir à l’étranger pour préparer sa retraite, acheter une maison de vacance ou pour réaliser une plus-value dans un pays dont les prix restent plus bas que le territoire national. Et Le nombre d’acheteurs qui recherchent des biens à l’extérieur du territoire national progresse depuis plusieurs années. Grèce, Italie ou Portugal deviennent des destinations attractives pour acheter un bien dans la communauté Européenne. L’investisseur peut même profiter d’une imposition favorable car la fiscalité de foncière est imposée sur le territoire où est situé le bien. Des retraités peuvent par exemple jouir de ces avantages fiscaux mais aussi de la qualité de vie d’un pays comme le Portugal qui bénéficie de 300 jours d’ensoleillement par an. En dehors de la zone Euro, c’est le Maroc qui remporte la palme des destinations pour acheter.

Il serait trop simple de croire que ces investissements soient limités aux personnes capables d’acheter un bien uniquement avec leurs fonds propres. Il est tout à fait envisageable aujourd’hui  d’emprunter pour acheter un bien à l’étranger. Et l’investisseur constate rapidement l’avantage que procure le droit français en matière d’emprunt immobilier puisque les conditions diffèrent d’un pays à un autre et ceux même à l’intérieur de la zone Euro. En effet, le droit tricolore protège particulièrement les emprunteurs avec l’obligation de rédiger une offre de prêt lisible qui définit les conditions, les garanties ainsi que l’inscription d’un délai de réflexion depuis la loi Scrivener. La loi Lagarde et la loi Neiertz ont également introduit  un seuil d’obtention de crédit pour encadrer des procédures de lutte contre le surendettement afin de mieux protéger les emprunteurs contre certains abus.

Au-delà d’un simple aspect juridique, la contraction d‘un crédit immobilier en France profite sur le plan strictement financier. La zone Euro apporte une stabilité monétaire ainsi que des taux d’intérêt bas pour les emprunteurs. Au Maroc, les taux moyens pour l’immobilier sont de 4.5% sur 25 ans dans les meilleurs cas et au Canada ils vont de 2,5% à 3%. On peut constater un écart important avec les taux nationaux, situés à environ 1.44%, ce qui motive à emprunter avec les conditions nationales.

Garantir son investissement à l’étranger avec le regroupement de crédit

Pour éviter l’emprunt dans une banque locale, il est possible de contracter un crédit immobilier dans une banque Française à condition de fournir des garanties. Si l’investisseur possède un bien immobilier comme la résidence principale et qu’il lui reste une part de remboursement résiduelle, il pourra apporter en caution ce logement pour garantir le paiement de son investissement.

Si l’investisseur cherche à éviter un nantissement ou s’il ne possède pas d’assurance vie égale à la somme de l’investissement, il peut regrouper les crédits sur deux logements: celui de son logement principal et celui de sa résidence secondaire.

Cette opération financière facilite la gestion budgétaire d’un ménage en regroupant l’ensemble des créances autour d’un seul et même crédit mais aussi de bénéficier d’un taux unique. Avec ce type d’opération, l’investisseur peut à partir d’un logement situé en France, financer un autre bien en dehors du territoire dans les mêmes conditions que le premier. Une fois la simulation effectuée, l’emprunteur contacte un professionnel en intermédiation bancaire pour entamer une étude de faisabilité. Cette étape d’analyse passée, une proposition est envoyée à l’emprunteur. Une fois le dossier accepté pour un financement définitif, la première mensualité sera prélevée. À savoir qu’il n’est pas obligé de changer de banque pour concevoir un regroupement de crédit.

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